Le professeur Gellar et Travis poursuivent les préparatifs pour leur prochain tableau meurtrier. Si l’étudiant fait face à encore plus de doutes, le maitre est imperturbable. Une scission est obligatoire entre les deux, à un certain niveau, mais ce n’est pas cette semaine que l’on explorera toutes les ramifications de cette relation.
En attendant de revenir sur ce sujet, donc, nous devons gérer la fusillade qui vient d’envoyer Brother Sam à l’hôpital. Il est clair que le tueur repenti était là pour montrer à Dexter qu’il pouvait mettre derrière lui son dark passenger pour embrasser une voie plus noble – et… religieuse –, mais il semble aussi qu’il arrive un peu tard. Dex n’y adhère pas et ce n’est pas la disparition de son guide spirituel qui va lui offrir l’opportunité de changer d’avis. En fait, à la place, il apparait plutôt qu’il se retrouve plongé dans une brève période de confusion qui se conclura de manière presque prévisible. Il n’y aura que la toute fin qui nous prendra par surprise et nous laissera dans l’expectative.
Cette saison, les scénaristes paraissent avoir définitivement fait le tour de la question, Dexter avouant lui-même avoir totalement accepté qui il était. Il n’y a dès lors plus grand chose à dire, tout particulièrement avec ce semi-échec de l’approche religieuse. On a ainsi droit à un twist des plus inattendus qui pourrait bien ne rien donner du tout au final.
À côté, on a une fois de plus l’occasion de constater qu’Anderson est indiscutablement un excellent ajout au département homicide de la police de Miami, car contrairement à Quinn, il travaille efficacement. Quinn, justement, est juste un poids mort aussi bien pour le show que pour Debra. Son comportement frôle le ridicule et les conséquences qui vont avec apparaissent poussives au mieux. Heureusement, Batista n’est pas entrainé dans le sillage de son partenaire et montre que lui, il peut encore être pertinent – ce qui est facilité avec l’éloignement de Laguerta.
Nous voilà donc arrivés à la mi-saison et ce Just Let Go n’est qu’un épisode de transition vers une seconde moitié qui a comme mission de tirer le maximum des points forts développés depuis la reprise avant qu’il ne reste plus rien à sauver. Le potentiel de l’intrigue autour de Gellar et Travis est toujours bien vivant et ce qui entoure Deb parvient à être encore bénéfique pour l’ensemble, mais le carburant commence à manquer pour le reste et ça se sent de plus en plus fortement.
source : critictoo.com